Encadrer ses disques vinyles, ça peut paraître génial à certains et saugrenu, voire hérétique, à d’autres. Chez Rock on Wall, on a résolument choisi le premier camp, au point d’en avoir fait notre métier. L’histoire de la musique et de son support le plus populaire, le disque vinyle, nous a gratifié depuis 1958 de centaines de milliers de pochettes, il serait criminel de ne pas exploiter ce potentiel décoratif. Voici donc un guide pour redécouvrir votre collection sous un nouvel angle, celui de la pochette grand format.
De Johnny à Eddy en quelques secondes
Évacuons tout d’abord quelques objections. Mettre un disque vinyle en cadre ne signifie pas pour autant ne plus l’écouter ou être condamné à n’admirer que celui-ci. Contrairement aux sous-verres d’un certain géant suédois, le cadre Rock on Wall permet en effet de mettre le disque en place et de l’enlever en un seul geste et sans démontage ! On peut donc à tout moment le sortir pour l’écouter, et passer des Rolling Stones aux Beatles (ou de Johnny à Eddy) en quelques secondes. Le disque est par ailleurs protégé de la poussière et de l’humidité et ne craint qu’une exposition intensive aux UV, il faudra en tenir compte lors du choix de l’emplacement.
Une solution pour chaque format … ou presque
Notre cadre a initialement été conçu pour les 33T et maxi 45T jusqu’à 10 mm d’épaisseur. Il est donc compatible avec les simple, double et triple albums ne dépassant pas cette limite. Certains maxis sans pochette intérieure présentent des dimensions légèrement inférieures, il conviendra de les accompagner d’un fond neutre pour éviter la présence d’un décalage entre le cadre et la pochette. Pour les 45T et les pictures discs, nous avons mis au point un support pompeusement qualifié d’universel, qui permet de les centrer parfaitement à l’intérieur du cadre. Finalement, les seuls formats qui ne trouvent pas leur place dans le cadre Rock on Wall sont les 25 cm et les quadruples albums. On ne peut pas non plus exploiter les pochettes dites «gatefold» dans leur format intégral, mais si le recto et le verso se répondent, il suffit alors de les présenter cote à cote (et de posséder le disque en double, certes).
Décorer avec des disques vinyles, ok, mais lesquels ?
La source graphique étant quasiment inépuisable, les seules limites à ce principe sont votre imagination. Voici quelques pistes, de la plus simple à la plus sophistiquée, pour vous permettre de vous lancer :
- Le seul et unique :
Vous êtes fans de Johnny, des Smiths, de Led Zep ou de Coltrane ? Annoncez la couleur en présentant 2 ou 3 pochettes emblématiques dans l’entrée ou au dessus de votre platine. - L’intégrale :
Vous dormez avec un slip Eddy Cochran ou buvez votre café dans un mug Rolling Stones, et pour vous c’est tout ou rien ? Qu’à cela ne tienne, consacrez le mur principal du salon, la cage d’escalier ou la « pièce musique » à la gloire de votre héros musical, selon la place disponible et l’humeur de votre moitié. - La salade des formats :
Maxi et 45T ont souvent un graphisme commun à l’album dont ils sont issus, il est toujours intéressant de les réunir pour raconter l’histoire en entier. On peut aussi, dans certains cas, associer pochette extérieure et pochette intérieure ou recto et verso. - Grunge, Reggae ou Prog Rock :
Associer plusieurs artistes de votre courant musical préféré, c’est une manière d’annoncer au visiteur qu’ici, on prend la chose au sérieux et qu’il ferait bien de réviser pour la prochaine fois. - Le label de vos rêves :
Blue Note, Factory, 4AD … : nombreux sont les labels qui ont fait des pochettes de disque une signature. Associer Coltrane et Thelonious Monk, New Order et Orchestral Manoeuvre In The Dark, les Pixies et Cocteau Twins, voilà une bien jolie manière de raconter l’histoire de votre musique. - Graphistes superstars :
Certains artistes ont marqué l’histoire de la pochette de disque, réunir leurs créations est un jeu de piste passionnant mais qui peut vite tourner à l’obsession ! - Fort en thèmes :
Couleurs, animaux, sports, saisons, transports, boissons, villes, vêtements : il n’est pas de thème que la pochette de disque vinyle n’a pas exploré. L’occasion de ce lancer des défis plus ou moins difficiles mais terriblement réjouissants. - L’exposition :
Si vous vous appelez Philippe Thyere ou Radio France, ce sont des espaces d’une toute autre dimension que vous êtes appelés à habiller : entre 150 et 200 pochettes ont été nécessaires aux expositions Psychédélisme, Intérieur Vinyl ou La Voix de Nos Maîtres !
Les maîtres du genre
Quelques graphistes célèbres ont donné leurs lettres de noblesse à l’exercice de la pochette de disque vinyle. Pour le prix d’une banane et d’une fermeture éclair, Andy Warhol en est devenu le maître incontesté. Mais on peut aussi citer Peter Saville chez Factory, Vaughan Oliver chez 4AD, Roger Dean (concepteur des pochettes du groupe Yes), le dessinateur Serge Clerc, Hans Giger et son univers fantastique… Et puis il y a les soldats inconnus mais qui méritent le respect. Jetez par exemple un oeil aux magnifiques pochettes de disques pour enfant réalisées par une certaine Denise Chabot, impossible de ne pas tomber sous le charme.
Quelques conseils pour finir
- Achetez français : il existe bien des cadres pour disque vinyle sur le marché, mais seul le cadre Rock on Wall regroupe des composants fabriqués à Thônes, Lyon, Cran-Gevrier et assemblés à Grenoble !
- Chinez, les vide-greniers regorgent de disques vinyles abandonnés qui n’attendent que votre oeil aiguisé pour briller à nouveau.
- Quel que soit le nombre de disques encadrés, regroupez-les, la présentation n’en sera que plus impactante.
- Laissez le disque à l’intérieur de la pochette, vous éviterez de l’abîmer ou de l’égarer et la mise en cadre en sera facilitée.
- Jouez avec les pièces de la maison : disques pour enfants dans la chambre des petits, du classique au dessus du piano, Cerrone’s Paradise à côté du frigo …